The Nostalgia Rare

C’est en 1959 qui la première cuvée de ce vin fut mise sur le marché par d’Arry Osborn, le père de Chester et le nom est un clin d’œil nostalgique de ce temps révolu et d’où il tire le nom de ‘nostalgia’. Il s’apparente à un Porto Tawny sauf qu’il est élaboré principalement à partir de vieilles vignes de grenache. Les vins qui entrent dans la composition de ce vin doivent avoir un minimum de 15 ans de vieillissement en petits tonneaux de chêne usagé. L’assemblage est constitué majoritairement de grenache muté.
Notes de dégustation: le vin est ambré et tire sur le bronze. Le nez est sur la noix, l’amande avec des nuances de cannelle. On sent le rancio et l’oxydation car les tonneaux ne sont pas ouillés et la perte annuelle est d’environ 7%. La bouche est ample, plus ample que sur un Tawny mais elle reste fraîche et sans lourdeur. On trouve du caramel, les fruits secs (abricots, figues, dates) mais le rancio équilibre élégamment la sucrosité. Il faut rappeler que l’Australie a connu une période où les vins mutés dominaient le marché et que le pays possède encore un solide savoir-faire dans ce domaine.